Démolition d’une Goëlette sur le port de Paimpol
Un chantier d’envergure a eu lieu ce jour sur le port de Paimpol, marquant la fin d’une longue saga autour de la déconstruction d’une goélette abandonnée depuis plusieurs années.
Sous pavillon belge avec un propriétaire hollandais, le processus de démantèlement a été entravé par des obstacles administratifs. Cependant, grâce aux démarches de la police portuaire, le navire a finalement été retiré du bassin et déconstruit.
Le processus de déconstruction s’est déroulé en trois phases distinctes, mobilisant différentes entreprises spécialisées. Dans un premier temps, la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) a assuré le retrait du bateau de l’eau, facilitant ainsi les étapes suivantes du processus. Ensuite, Dauphin Nautique a pris en charge le dématage du bateau, préparant le terrain pour la dernière phase de déconstruction.
L’entreprise « Guillerme Ferailles » a joué un rôle crucial dans la réussite de ce chantier. Spécialisée dans la collecte, le recyclage et la valorisation des métaux, elle a pris en charge la phase finale du processus, démantelant la goélette avec efficacité. Malgré les défis techniques liés à la structure du bateau, l’entreprise finira la tâche en soirée.
Il est important de noter que ce type d’intervention a un coût significatif qui a été pris en charge par le gestionnaire du port, Eskale d’Armor.
Au-delà des défis logistiques et administratifs, la déconstruction d’une goélette abandonnée à Paimpol soulève également des questions cruciales sur l’impact environnemental des navires laissés à l’abandon. Bien qu’il soit toujours regrettable de voir un navire être détruit, dans ce cas précis, son abandon prolongé dans le port de Paimpol aurait eu des conséquences néfastes sur l’écosystème marin local.
Un danger pour l’environnement marin
La détérioration progressive de la goélette abandonnée représentait un risque accru de pollution pour les eaux environnantes. Les matériaux en décomposition, tels que le bois, le métal et les autres composants du navire, auraient pu se dissoudre dans l’eau, libérant des substances toxiques et polluantes. Ce phénomène est malheureusement courant dans de nombreux ports, où les navires abandonnés deviennent des sources de pollution marine insidieuses.
Un appel à la responsabilité collective
Cette histoire met en lumière l’importance de la responsabilité collective dans la gestion des déchets marins. Il est essentiel que les propriétaires de navires, les autorités portuaires et les entreprises de déconstruction maritime travaillent ensemble pour prévenir et résoudre les problèmes liés aux navires abandonnés.
Un grand merci est adressé à toutes les équipes impliquées dans ce chantier, de la police portuaire à l’équipe du port, en passant par la CCI, Dauphin Nautique et « Guillerme Ferailles ».